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Ci-dessous, vous pouvez découvrir quelques témoignages relatant comment la recherche scientifique contre les maladies cardiovasculaires a amélioré le bien-être des patients.

1. Herman A., 45 ans, souffre d’une forme héréditaire d’hypercholestérolémie,

entraînant la présence d’un taux de cholestérol trop élevé dans le sang. Son père est décédé d’un infarctus du myocarde à cause d’une cholestérolémie trop élevée à un âge précoce. Le taux de cholestérol d’Herman est passé de 350 mg% à 320 mg% après un régime très strict. Le grand problème résidait dans le fait que les statines, des médicaments hypocholestérolémiants, lui causaient des douleurs musculaires. Heureusement, il prend désormais de nouveaux médicaments (inhibiteurs de la PCSK9) qui ont permis de faire passer son taux de cholestérol en dessous des 200 mg% et ses douleurs musculaires ont disparu.
Grâce à ces nouveaux médicaments, Herman se sent beaucoup mieux protégé contre d’éventuels infarctus.

2. Maria L., 85 ans, vit seule.

Elle souffre d’insuffisance mitrale, une valvulopathie cardiaque, la rendant souvent essoufflée. Elle doit être hospitalisée d’urgence. L’année dernière, elle a été admise à 6 reprises à cause de ce problème de santé. En outre, elle éprouve plus de difficultés à prendre soin d’elle et sa famille envisage de la placer en maison de repos, ce qu’elle préfèrerait éviter. Les chirurgiens cardiaques la trouvent également trop âgée pour procéder à une opération. Le Mitraclip, une technique recourant à un cathéter, a permis de remédier à la fuite de la valve sans opération à cœur ouvert et Maria a pu rentrer chez elle quatre jours plus tard.
Grâce à cette nouvelle technique combinée à des soins informels à domicile, Maria peut continuer à habiter dans sa propre maison et n’a plus dû être admise à l’hôpital pour des insuffisances cardiaques depuis deux ans.

3. Daniel C., 66 ans, prend des anticoagulants pour lutter contre son trouble du rythme cardiaque.

Ces médicaments aident à prévenir la formation de caillots et à éliminer le risque d’accident vasculaire cérébral. Malheureusement, il est toutefois difficile de trouver la posologie la plus adaptée : soit son sang est trop épais et Daniel risque la formation de caillots, soit il est trop liquide et Daniel risque alors une hémorragie. Il doit faire contrôler son sang toutes les semaines et adapter la dose. Depuis peu, il existe de nouveaux coagulants qui ne nécessitent pas des prises de sang hebdomadaires : ils fluidifient le sang de façon très stable. Daniel en est très satisfait.
Ces nouveaux anticoagulants lui évitent bon nombre de prises de sang et le protègent contre la formation de caillots et les hémorragies.

4. Agnes D., 80 ans, souffre d’insuffisance cardiaque à cause d’infarctus survenus par le passé.

Sa capacité de pompage ne correspond plus qu’à un tiers de ce qu’elle était auparavant. Pour garder les symptômes d’insuffisances cardiaques sous contrôle tels que l’essoufflement, elle prend des médicaments et doit régulièrement se rendre chez le cardiologue. Elle a également déjà été hospitalisée deux fois pour essoufflement accru. Se rendre à ses consultations est pour elle toujours particulièrement lourd. Depuis peu, elle participe à un projet de télésurveillance. Elle se pèse quotidiennement et sa tension artérielle ainsi que son pouls sont mesurés et envoyés automatiquement à la clinique. Le personnel médical la suit de cette façon à distance et peut lui communiquer des adaptations par téléphone.
Grâce à la télésurveillance, Agnes doit se rendre en consultation beaucoup moins souvent et souffre moins de ces essoufflements angoissants. La télésurveillance est pour elle un réel succès !